L'heure des premiers bilans est donc arrivée : clairement, les précommandes de ce n°20 auront été un vrai petit succès, puisque en un mois et demi, plus de 220 lecteurs ont (pré)acquis le zine... On n'a jamais fait mieux dans la petite story de Vidéotopsie. Inutile de dire - mais je le dis quand même ! - que je remercie chaleureusement tous les gonz' et gonzesses qui ont commandé ce numéro spécial, en leur souhaitant maintenant bonne lecture : entre tueurs dingos, monstres végétaliens, guerriers du futur et nanas très chaudes, ça devrait plutôt bien se passer... Du moins je l'espère.
Big thanx, donc, à celles et à ceux qui nous ont fait confiance, aux plus anciens lecteurs comme aux petits nouveaux : tout cela fait chaud aux tripes et au cœur, d'autant que pour nous, ce numéro est une sorte de manifeste, une façon de programme si l'on peut dire... En d'autres termes, une déclaration d'amour au cinéma bis(seux) qu'on préfère - sans colifichets ni froufrous, sans artifices ni déguisements -, full frontal en un mot, avançant à visage découvert sans jamais dissimuler ce qu'il est fondamentalement : du pur divertissement quoi, qui convoque paires de fesses et paire de nichons à tous les étages, qui enquille séquences gore et scènes d'horreur à tous les niveaux. Bref, un cinoche qui ne pète pas plus haut qu'il a le trou, foncièrement sincère et carrément honnête, ne méritant ni l'approbation suspecte de l’intelligentsia ni les ricanements débiles de la nanarophilie. Ouais, Joe D'Amato veut faire du pognon avec la Filmirage, c'est tout. Et alors ? On sait depuis des lustres que l'art est fécond lorsqu'il est contraint... Et pour s'en convaincre, il suffit d'écouter le réalisateur grec Nico Mastorakis à propos de son incroyable Island of Death (1976), parfait exemple d'un cinéma d'exploitation ultra mercantile et néanmoins inventif : à l'entendre, le mec voulait faire de l'argent en tournant son truc, point-barre. Il le matraque et le matraque encore. Ce qu'il en résulte est pourtant un petit miracle de licence et d'audace, jamais vu auparavant sur un écran peut-être... C.Q.F.D. (Page pub : procurez-vous vite le Blu-ray Arrow Video de la chose : merveilleux !).
Big thanx, enfin, à l'ami Rigs Mordo (alias Augustin Meunier) qui, non content d'avoir tenu la plume dans ce numéro (à lui les chouettes horreurs, à moi les belles fifilles pour aller vite), s'est fendu d'une maquette aux petits oignons, entre "tradition vidéotopsienne" et nouveautés toutes personnelles : sous son clavier, Vidéotopsie n'a jamais été aussi beau - du moins à mes yeux - et je l'en remercie encore, car le mec bosse bien... et vite de surcroît ! De l'idée germée dans nos esprits jusqu'à vos boîtes aux lettres, il aura suffi de quelques mois, de mai à décembre 2017. Sans le Rigs, c'eût été sûrement plus long... et moins zoli. Je n'oublie pas non plus Emmanuel Cavallo (grand fan de Carlo Maria Cordio), Damien Granger et Albert Roubi (archivistes fous de la Filmirage... entre autres belles choses). Merci encore les gars, et merci aussi à tous ceux qui ont relayé la sortie du truc sur les réseaux. Je sais, ça fait beaucoup de "merci", mais keske vous voulez ma bonne dame, on a été élevé comme ça !
Oui, nous sommes fiers de ce numéro spécial, pénultième livraison de Vidéotopsie puisqu'en 2018 paraîtra l'ultime opus du zine (cette fois c'est sûr)... Quand précisément ? Je ne sais pas. Sûrement loin dans l'année en tout cas, et sûrement pas pour le Bloody Week-end, qui aura lieu début juin : pour une fois, je ne m'y rendrai qu'une seule journée, juste histoire de revoir toute la joyeuse compagnie (c'est bien l'essentiel), et sans tenir de stand... Mais nous n'en sommes pas encore là.
En attendant, joyeuse fête de Noël à toutes et à tous, et que l'esprit Filmirage souffle encore longtemps dans nos lecteurs DVD et dans nos magnétoscopes... Oui oui, j'ai bien dit "dans nos magnétoscopes" : je ne suis pas de ceux qui brûlent facilement leurs idoles passées... C'est dit.
A bientôt !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire